Un poids lourd de la pêche

1900 marins, soit 1 marin français sur 10 et 31 % des effectifs bretons

20 % de la pêche fraîche en France, 45% des apports bretons en frais

146  millions € de chiffre d’affaires

57 600 tonnes de poisson débarqué (lotte, sardine, cabillaud…)

La Cornouaille est la place forte de la pêche fraîche en France. Historiquement et économiquement, le secteur de la pêche tient une place importante sur un territoire bordé par plus de 330 km de côtes. 6 ports de pêche sont gérés par la CCI Quimper Cornouaille et regroupés au sein de Cornouaille ports de pêche : le Guilvinec (1er port de pêche français), Concarneau (11e), St Guénolé Penmarc’h (13e), Loctudy, Douarnenez et Audierne.

En valeur du poisson débarqué. France Agrimer et réseau intercriées – 2014 – Données CCI Quimper Cornouaille

Tous les types de pêche sont pratiqués : 62% des unités pratiquent la petite pêche, 15% la pêche côtière, 18% la pêche au large et 5% la grande pêche pour un total de 370 navires en activité. La flotte de navire de pêche côtière débarque des espèces phares comme la langoustine, la sardine ou le bar de ligne. La pêche hauturière ramène la majorité des tonnages débarqués sous criées et travaillés par des mareyeurs (lotte, eglefin…). La Cornouaille accueille le siège des deux armements thoniers du Grand Ouest.

Le secteur génère des emplois indirects en amont et en aval de la filière (transformation, mareyage…) : 1 emploi en mer induit 3 à 5 emplois à terre.

Le littoral cornouaillais est propice aux cultures marines. Belon a été l’un des sites de développement de l’ostréiculture au XIXe siècle. Le secteur conchylicole représente 45 entreprises employant 500 personnes (données du Comité régional conchylicole Bretagne sud, 2013). La Cornouaille compte les 2 plus gros établissements conchylicoles de France : Thaëron et Cadoret. Ils exportent une part importante de leur production et pratiquent beaucoup l’affinage et le négoce.

Les algues marines alimentaires constituent un potentiel de développement important. Elle sont de plus en plus utilisées dans l’agroalimentaire et entrent dans la vie quotidienne grâce aux tendances « manger sain et bio ». Face à la demande, des fermes d’algues voient le jour (Algolesko, au large de Loctudy). Territoire pionnier en algoculture, la Cornouaille compte une dizaine d’entreprises d’une cinquantaine de salariés qui travaillent dans l’exploitation et la transformation de ces algues: Globe Export, Aqua B…

Le tourisme tire également partie de cette activité : Haliotika, la cité de la pêche – centre de découverte qui explique les coulisses de l’activité – au Guilvinec a accueilli 50 000 visiteurs en 2014.

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